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Les Chroniques de la Gare

Jeudi 27 octobre 2011 à 23:15

   Durant les jours où j'étais privé d'ordinateur et d'internet, déprimant dans mon coin, j'ai écris une petite nouvelle qui n'a rien à voir avec la série de vous suivez actuellement. Je vous laisse juger ^^ 

"Il était une fois, dans une grande et très belle maison, l'histoire de deux enfants. Des orphelins, jumeaux, recueillis par un très riche homme d'affaire. Il les avait adopté pour rendre le sourire à sa femme, malade de s'être découverte stérile.

La petite fille se rappelait très bien du jour où leur père était venu les chercher à l'orphelinat. Elle l'avait aperçut à travers la fenêtre de la salle de cours. Oui, car là-bas, les enfants recevaient une éducation très stricte afin d'être adopter par des familles de la haute société.

L'homme avait expliqué à la gouvernante la raison de sa venu, mais quand elle lui avait demandé si il préférait une fille ou un garçon, il n'avait su quoi répondre.

Un fils aurait assuré une descendance à sa ligné, mais une fille aurait tellement plus à sa tendre épouse. C'est alors que la gouvernante était venu les chercher elle et son frère, les présentant à l'homme.

Elle lui expliqua que ces deux enfants avaient atterris ici à la mort de leur mère, une bergère qui c'était laissé mourir de faim pour préserver la nourriture et subvenir aux besoins de ses enfants.

L'histoire toucha l'homme, qui prit les jumeaux. Aussitôt arrivé dans la grande bâtisse, il les avait conduits au chevet de leur nouvelle mère, expliquant son malaise. La fille fut émue aux larmes, c'est dur à dix ans d'imaginer perdre encore sa mère. Elle prit les mains de la femme dans les siennes et lui souhaitait de vite guérir. Celle-ci ouvrit les yeux, essuyant les larmes de sa fille d'un revers de main, elle esquissa un divin sourire.

Des lors, la fille passa le plus claire de son temps aux côtés de la mère, lui lissant des ouvrages parfois biens longs et complexes pour son jeune âges.

Le fils quand à lui, restait au près du père qui lui parlait de ses finances, de la bource etc., des choses bien difficiles à comprendre mais que le garçon s'efforçait de retenir.

Les jours passèrent, ainsi que les mois, les enfants se sentaient chez eux et adoraient leurs parents.

Enfin arriva noël.

Un triste noël.

Alors que la fille c'était assoupi sur le fauteuil de la chambre, elle découvrit à son réveil le corps sans vie de sa mère. Les mains glacées de celle-ci la firent frissonner à leur contacte. Elle courra chercher son père.

Le chagrin que lui infligea cette découverte fut foudroyant, il chassa les enfants de la pièce et se mit à pleurer des heures durant…

Dès ce jour, l'homme se mit à agir comme si les enfants n'avaient plus d'existence. Laissant la cuisinière et le majordome s'occuper d'eux.

Blessés par la réaction de leur père et affligés de tristesse par la mort de leur mère, les enfants décidèrent, tous deux, de quitter la maison. Après tout, ils ne manqueraient à personne. Et au petit matin, ils abandonnèrent la belle demeure. Marchant dans les rues enneigées à la recherche d'un abri.

A la tombé de la nuit, ils trouvèrent refuge dans la forêt, une petite cabane abandonné leur offrit son hospitalité.

Au même moment, le majordome informa son patron de leur disparition. Il les avait cherchés toute la journée. Mais ce fut tout juste s'il se rappelait de leur venu. Refusant d'appeler la police, les enfants finiraient bien par revenir d'eux même, avait-il dit, inutile de les chercher.

Mais les enfants étaient bien décidés à se débrouiller seul. Ils arrivèrent vite à court de provisions, ce qu'ils avaient volé en cuisine ne leur dura que deux jours. Il leur fallait maintenant trouver de quoi se nourrir. La neige ne cessait de tomber depuis leur départ.

La fille proposa de partir en forêt dès que possible, le garçon chasserait le lapin tandis qu'elle récupèrerait du bois pour faire du feu dans leur cheminé.

Profitant d'un rayon de soleil dans l'après-midi, ils sortirent, se donnant rendez-vous à la tombé de la nuit dans la cabane.

Armé d'un simple lance-pierre, le garçon se mit à arpenter la forêt à pas de loup, des heures entières. Cherchant une tanière où se cacheraient quelques lapins.

La fille, quand à elle, ramassait les branches les plus droites qu'elle pouvait trouver. Alors qu'elle se penchait pour en ramasser une supplémentaire, elle glissa et tomba dans un grand trou, au pied d'un arbre, creusé par ses racines. Un craquement sourd se fit entendre quand elle heurta le sol. Sa jambe était cassée, l'os ayant déchiré se chair, elle saignait abondamment. Pleurant de douleur, elle se mit à appeler à l'aide, mais très vite la perte de sang et la souffrance lui firent perdre connaissance. Elle aller très certainement mourir ici…

Après des heures de chasse infructueuse, le garçon décida de rentrer à la cabane. Sa sœur serait surement triste, mais il se ferait pardonner le lendemain en attrapant deux gros lapins.

La neige se remit à tomber en abondance, c'était tout juste s'il arrivait à voir ses pieds. Soudain, il entendit un bruit familier et se sentit traverser par un courant électrique. Tombant au sol, son sang commençait à colorer la blancheur pur de la neige… un coup de feu, voilà le bruit qu'il avait entendu. Dans chasseur l'avaient touché, le confondant avec un animal dans l'épaisseur de la neige. Lorsqu'ils prirent conscience de  leur erreur, ils ne lui portèrent pas secours, non. Ils s'enfuirent en courant, tous, la neige effacerait leurs traces et recouvrirait le corps sans problème.

Rendant leur dernier souffle à l'unisson, les deux enfants regrettèrent d'avoir quitté la belle maison, priant pour que leur moitié les pardonne de leur abandon soudain. Ignorant qu'ils seraient bien vite réunis…

 

Fin."

Par Anthony le Vendredi 28 octobre 2011 à 0:01
Je comptais allais dormir après avoir fini de lire ce que tu as ajouté aujourd'hui. Maintenant j'hésite à aller dormir dans de tels conditions psychologique : merci de m'avoir cassé le morale !! Non sérieux tu m'a foutu le cafard... Ceci étant dit, j'ai tout de même beaucoup apprécié cette nouvelle, c'est certes dramatique mais touchant, j'ai trouvé "beau" (malgrès le fait tragique) le passage où la mère originel des deux orphelins s'est laissé mourir pour subvenir à leurs besoins.
On ressent bien que tu étais déprimé pour écrire une telle histoire !
Je trouve que cette nouvelle possède, en quelque sorte, une morale (un peu comme les poèmes De La Fontaine), une morale du genre "il faut toujours se satisfaire de ce que l'on a" car les deux orphelins sont, au final, partis parce que leur père ne leur apportait plus l'attention et l'amour d'un père, et même s'ils venaient de perdre pour la deuxième fois leurs mère, ils avaient toujours un toit bien au chaud et n'avaient jamais faim... ils auraient du se satisfaire de cela.
Enfin voila, c'est juste mon ressentit vis à vis de ta nouvelle ^^
Bonne continuation !
Par Tsubaki le Vendredi 28 octobre 2011 à 8:15
Nan mais c'est trop triste !!!!! Mais je suis d'accord avec le monsieur du dessus, on y comprend une morale ! Mais là j'avoue plutôt que le morale ne va pas être joyeux ce matin ... ^^ J'espère que tu vas vite reprendre ton vrai roman parce que je l'attend avec impatience !! ^^
Sinon deux grosses fautes : avant dernier paragraphe "Dans chasseur" -> Deux chasseurs ET paragraphe 7 : "lissant" -> lisant ! Voilà
Par Améthyien le Vendredi 28 octobre 2011 à 15:10
Une histoire assez intéressante bien que particulièrement triste. Je dirais que la seule chose qui me console c'est qu'ils se retrouveront quand même ^^' Vivement la suite de ton roman pour nous rendre le sourire :D
Par chroniques-gare le Vendredi 28 octobre 2011 à 21:05
Oui oui, je sais, cette histoire est triste, mais elle était en rien destine à vous déprimer. Même si il est vrai que j'ai écris ceci dans un état moral proche de la profonde dépression.
Les aventures de Stella vont rapidement reprendre ^^
 

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