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Les Chroniques de la Gare

Samedi 26 janvier 2013 à 13:37

    Bonjour à tous, voici une nouvelle page pour vous, elle sera un peu plus longues que la précédentes, l'histoire avance tout doucement jusqu'à son très proche dénouement.
   Je vous souhaite donc une très bonne lecture et j'attend vos réactions
^^ 


"Le week-end venu, Alaric passa son temps chez Stella. Cela faisait quelque temps qu'ils ne se quittaient plus. En fait, depuis qu'Anthony, son voisin, était rentré de l'hôpital.

En un rien de temps l'ancien Humain avait tous apprit du dessin il pouvait à présent passer par n'importe quelle technique sans problème.

- Maintenant que tu te sens prêt, il va falloir te faire connaitre, expliqua la jolie fille.

- Oui, mais comment ? Demanda le garçon. Je vais quand même pas faire du porte à porte.

- Comment as-tu apprit à dessiner ?

- Internet.

- Alors comment vas-tu te faire connaitre ? ^^

- Internet !

- Exactement !

N'ayant aucune connaissance sur la création d'un site internet, et voulant faire au plus vite, le garçon commença par un blog. Il y posta plusieurs de ses dessins, proposant ses services pour toute demande : Illustration de livre, portrait, affiche, tatouage etc.. Toutefois, il ne s'attendait pas à recevoir de demande. Beaucoup de personnes dessinaient, il avait appris à refaire exactement chaque style de dessin qui lui plaisait, et il y en avait un paquet.

- Il ne faut pas te tracasser pour ça mon amour, lui dit la Vampire après avoir vu la mine déçu du garçon brun après avoir consulté, pour la septième fois du week-end, les commentaires de son blog pour voir si il avait un commande, sans résultat.

 - Mais, j'étais tellement motivé dans cette voie, gémit-il comme un enfant. J'aurais aimé avoir du travail.

- Hum…, réfléchit la Vampire. Lance-toi dans l'illustration d'une bande dessinée.

- Mais… personne ne m'a commandé d'illustrer sa bande dessinée.

- Alors il te reste plus cas en écrire toi-même le scénario.

La jolie Vampire affichait encore ce si doux sourire qui lui était si familier. Celui qui avait le pouvoir de rendre heureux quiconque le regardait.

- Tu as raison ! Je m'y mets tous de suite !

Il attrapa une feuille et un stylo et si mit aussitôt à écrire toutes les idées qui lui passaient par la tête, en vrac.

Petit à petit, Alaric s'installa chez Stella sans vraiment s'en rendre compte, ne rentrant chez lui que très rarement.

Un soir, alors qu'ils rentraient du lycée, Alaric laissa Stella à quelques rues de l'immeuble.

- Je te laisse rentrer mon ange, je dois aller chercher quelque chose, je te rejoins.

La Vampire resta un instant silencieuse, suspicieuse.

- Comment tu voudras, finit-elle pas lâcher.

- Je fais vite !

Il l'embrassa tendrement avant de traverser la route. Elle le regarda s'éloigner puis disparaitre au loin avant de se remettre en route pour son appartement.

Une fois arrivé à destination, elle fut soudain prise d'une envie de cookies. Direction la cuisine, elle se mit donc à rassembler les ingrédients. Au bout de quelques minutes de cuisson, l'interphone sonna. La Vampire abandonna un instant ses biscuits pour répondre.

- Oui ?

- C'est moi chérie, tu m'ouvre ? Répondit la voix enjouée de son copain.

Stella pressa le bouton et retourna à sa cuisine. Alaric entra sans même frapper et rejoignit la belle Vampire. Celle-ci, penchée sur la vitre de son four, ne lui prêta pas la moindre attention.

- Ma chérie ? Appela-t-il d'une voix douce.

Pas de réponse.

- Tu boude ?

- Pas du tout, lâcha-t-elle d'un ton sec.

- Pourquoi tu boude ?

- Je ne boude pas j'ai dis.

En vérité, la Vampire était blessé et se sentait abandonné qu'Alaric la laisse ainsi sans explication alors que cela faisait des mois qu'ils ne faisaient plus rien l'un sans l'autre. Qu'est-ce que le garçon avait à lui cacher.

- Alors regarde-moi.

Elle tourna vers lui un regard plein de haine. Soudain, elle aperçut une boîte en carton dans les mains de son chéri.

- Qu'est-ce que sais ? Questionna la Vampire très intriguée.

- Je te le dirais si toi tu m'explique ce qui ne va pas, répondit le Vampire aux yeux verts.

- Je… je n'aime pas quand tu me laisse et que tu pars sans moi, avoua-t-elle en croisant les bras, les yeux vers le sol.

- Oh…

Il posa le carton sur la table et vint enlacer Stella.

- Mais voyons ma chérie, je ne t'abandonne pas, je t'aime. Ma vie ne tourne qu'autour de toi. Je ne pouvais pas t'emmener avec moi pour récupérer ton cadeau.

- Mon cadeau ? Répéta la jolie fille en le regardant.

- Oui, sourit-il. Vas-y, tu peux ouvrir la boîte.

La Vampire se dirigea d'un pas intrigué vers le carton. Relevant le couvercle avec lenteur, elle regarda à l'intérieur.

- Oh ! S'exclama-t-elle.

- Il te plait ? ^^

- Il est magnifique !

Elle sorti de la boîte un petit chaton gris, un ruban bleu autour du cou.

- Mais, en quelle occasion ? Demanda-t-elle.

- Et bien, je me suis dit qu'on pouvait peut être fêter mon emménagement ici, continua-t-il de sourire. Il faut bien avouer que je n'ai plus la moindre affaire chez mes parents. A toi de lui trouver un nom.

Stella regarda le chaton, le tenant face à elle. Plongeant son regard dans les yeux bleu de l'enfance de la petite boule de poils.

- Je crois que je vais l'appeler Zéro. Bienvenue dans la famille Crow !

- La famille Crow ?? Répéta le garçon. Et moi alors ?

Un magnifique rire cristallin s'échappa de la Vampire, tandis qu'elle serrait le chaton dans ses bras.

- Ce n'est pas la seule occasion, ce soir nous pouvons fêter la fin de ma première bande dessinée, continua le garçon. J'ai aussi invité Jessy, je me suis dit que ça te ferait plaisir.

- Oh ! S'exclama le fille à l'étrange regard. Quand est-ce qu'elle arrive ?

- Un peu plus tard dans la soirée.

La jolie Vampire était heureuse de voir son amie, depuis qu'elle lui avait effacé la mémoire, les deux filles étaient devenu beaucoup moins proche. Cette complicité manquait de plus en plus à la créature de nuit, malgré son amour pour Alaric, elle ne pouvait oublier celui que l'Humaine portait pour elle dans le passé. Elle avait besoin de cette amour, et même maintenant que Jessy avait oublié cet amour, Stella avait besoin d'être en sa compagnie.

Soudain, la Brunette se rappela de ses biscuit et se rua vers le four, posant le chaton sur son épaule, elle entre ouvrit la porte pour en vérifier la cuisson.

- C'est prêt ! S'exclama-t-elle dans un sourire.

- Qu'est-ce que tu as fais ?

- Des cookies ! ^^

Elle sorti le plateau du four et le posa sur la table, plaçant ensuite un à un les cookies dans une boîte en fer.

- Je peux en manger un ? Questionna Alaric.

- Seulement un, parce que c'est meilleur quand c'est chaud, lui répondit sa petite amie. Mais il faut en garder pour quand Jessy sera arrivé.

Une demie heure plus tard, la petite Humaine aux yeux bleu arriva. Stella sorti les biscuits qu'ils se mirent à grignoter devant un film, discutant joyeusement de futur succès de la BD d'Alaric.

- Qui sais, plaisanta Jessy. Peut-être que dans quelque temps on en verra même une adaptation au cinéma." 

Lundi 18 février 2013 à 20:30

    Bonsoir à tous, voilà l'avant dernière page avant le dénouement de mon petit roman, je n'en dis pas plus ^^ Bonne lecture à tous ! =D

"Le temps passa, s'écoulant le plus naturellement du monde. Stella et Jessy continuant de travailler tous les vendredis soirs au Krush et Alaric commençant à ce faire un nom dans le monde de l'édition.

Une nouvelle rentré avait eu lieu au lycée, et le petit Zéro Crow avait déjà atteint sa taille d'adulte. La routine c'était définitivement installé dans la vie de la Vampire qui vivait le plus parfait des bonheurs.

Nous étions justement un vendredi soir, Jessy et Stella étaient en plein service. Beaucoup de clients étaient là, l'idée des petits groupes avait fait son chemin et c'était désormais devenu un rendez-vous à ne pas manquer pour les jeunes de la ville.

- Il me faut trois coca et un ice tea s'il te plait ! Annonça Jessy au bar, obligée de crier pour se faire entendre.

- Tous de suite ! Lui répondit le patron.

La belle Vampire s'occupait de nettoyer une table, quand soudain elle aperçut un visage familier. Surprise, elle en fit tomber le plateau pleins de verres vides qu'elle avait débarrassé.

C'était lui !

Comment ?

Impossible !

Il ne pouvait pas !

Pas après tout ce temps.

Son bonheur, sa vie, tous ceux qu'elle aimait tant lui parurent en danger. Prise de panique, la fille à l'étrange regarde s'enfuit de la salle, se cachant un instant dans les vestiaires. Adossé contre son casier, elle se mis à réfléchir. Comment aller-t-elle faire pour s'en sortir ?? On échappe pas à cet homme, elle aurait pourtant dû le savoir quand elle avait choisi de prendre la fuite.

Un bruit se fit entendre dans le couloir, totalement paralysé par la peur, la Vampire, soudain si fragile, n'osa plus bouger.

- Stella ? Appela une voix.

C'était celle de Jessy.

- Oui, je suis là, répondit-elle.

- Je t'ai vu partir après avoir fait tomber ton plateau, ça va pas ?

- Je… euh… je ne me sens pas très bien, menti la Vampire. Rien de grave, ça devrait passer.

- Tu ne peux pas continuer ton service si tu es malade, assura la jeune fille. Rentre chez toi, j'expliquerais à Tony ce qui ne va pas, il sera d'accord avec moi ne t'en fait pas.

La Vampire regarda ses pieds en silence avant de répondre.

- Ok, je vais rentrer, tu diras bien à tout le monde que je suis désolé pour ce désagrément.

- Ne t'inquiète pas, sourit l'Humaine. Il n'y a pas de problème.

Puis elle retourna en salle, laissant la créature seule avec ses pensées. Sans même prendre la peine de se changer, la Brunette quitta la boîte de nuit par la porte de derrière. Utilisant sa vitesse de Vampire, elle courut jusqu'à l'immeuble.

- Ma chérie ? Fit Alaric surprit à la voyant ouvrir la porte de l'appartement en trombe. Tu rentre tôt, et tu ne m'as même pas appelé pour que je vienne te chercher. Mais ! Tu es encore en uniforme, il s'est passé quelque chose ?

Sans arriver à articuler la moindre phrase, la belle Vampire se mit à sangloter, tombant à genoux sur le carrelage de l'entrer. Alaric, qui était en train de dessiner sur sa nouvelle BD à table, se rua pour prendre sa bien aimée dans les bras.

- Que ce passe-t-il mon cœur ? Demanda-t-il un peu surpassé par les événements. Raconte-moi.

- Il… il est là, parvint-elle à articuler entre deux sanglots. Il est venu me chercher.

- Mais de qui parle-tu ?

- Dracula, je l'ai vu !" 

Lundi 25 février 2013 à 14:54

    Bonjour à tous, voilà enfin le dernier article de cette histoire, mais ne vous en faite pas, ce ne sera pas la faim de ce blog pour autant, je commencerais une nouvelle histoire pour vous, mais il faudra être patient, en ce moment je bosse sur les finissions d'un autre de mes romans que j'ai écris il y a plusieurs années, dans l'espoir de le publier prochainement. 

   Sanglant partenaire sera également retravail dans l'espoir de voir le jour sur papier elle aussi. Je vous souhaite donc une bonne lecture pour cette dernière page. J'attend vos commentaire avec impatience ^^ 

"- Quoi ?! S'exclama le Vampire brun. Mais où ça ??

- Au Krush, répondit sa copine toujours en larme. Je suis sure que c'est lui.

- Mais comment a-t-il fait ?

- Je… je ne sais pas… oh ! Mon amour ! J'ai tellement peur…

Il resserra son étreinte autour du corps soudain si fragile de Stella.

- Je ne le laisserait pas te prendre, ni te faire de mal, tenta de la rassurer Alaric.

- Tu ne peux rien contre lui, il est beaucoup plus fort que ce que tu crois.

- Je ne l'aurais pas dit mieux moi-même.

Surpris, Stella et Alaric se tournèrent en direction de la voix, se dressant d'un bond. Un homme d'environ une cinquantaine d'année, les cheveux d'un noir profond et les yeux d'un bleus nuits, se tenait sur le pas de la porte… Dracula.

Immédiatement, le courageux Vampire aux yeux verts se plaça devant sa douce.

- Comment êtes-vous entré ?? Questionna-t-il.

- Oh… je t'en prie petit, répondit l'intrus presque désolé. J'ai des siècles et des siècles d'existence, tu crois vraiment que franchir une porte et un problème pour moi ?

- Que voulez-vous ? Enchaina le garçon sans se démonter.

- Mais c'est elle que je veux.

Derrière lui, Alaric senti sa créatrice frissonner.

- Allons, poursuivit le vieux Vampire. Inutile d'imposer la moindre résistance. Stella, j'étais vraiment en colère contre toi quand tu as osé t'enfuir, puis j'ai décidé de voir comment tu aller te débrouiller dans ce monde de brute sans moi. Finalement je vois que tu t'es bien intégré, personne ne se doute de rien, tu as gouté au joie du lycée et d'un job d'étudiant, je vois que tu as même pris le plaisir de faire une création.

Il porta un regard moqueur en direction du nouveau Vampire.

- Maintenant il est temps pour toi de rentrer avec moi, les vacances sont bel et bien fini.

La douce Vampire se dissimula davantage derrière son copain, n'osant prononcer un mot, ni même regarder son créateur dans les yeux.

- Je ne vous la laisserai jamais, répliqua froidement Alaric.

En un éclair, le puissant Vampire attrapa l'ancien Humain par la gorge, le soulevant de quelques centimètres, l'empêchant de respirer.

- Ecoute moi bien petit, reprit-il. C'est pas toi qui m'intéresse, mais si tu me pose problème, je n'hésiterais pas un instant à me débarrasser de toi. Alors maintenant , je te conseil de disparaitre de mon chemin.

- Ja… mais.

Comme s'il s'agissait d'un vieux mouchoir, Dracula éjecta le jeune Vampire contre le mur voisin.

- NOOON ! Hurla Stella en se précipitant sur son amoureux.

- Viens avec moi ! Ordonna le Vampire aux cheveux noirs.

- Je refuse ! Riposta-t-elle. C'est ici qu'est ma place, avec celui que j'aime, qui a choisi de passer l'éternité avec moi ! Et non aux côtés d'un rustre qui m'a gardé des années prisonnières, me privant de ma vie d'humaine contre ma volonté !

- Très bien… puisque tu le prends ainsi, il ne me reste plus cas me débarrasser de ce minable en le tuant ! S'exclama le Vampire en bondissant vers sa cible.

Contre toute attente, elle pourtant incapable de lui tenir tête seulement quelques minutes plutôt, Stella intercepta son adversaire en se jetant sur lui.

Malheureusement, le vieux Vampire était bien plus fort qu'elle, et il ne lui fallut qu'un geste pour dégager la pauvre fille.

Blessé et un peu étourdit, elle parvint toute fois à revenir se poster devant son trésor. Il était son unique raison de vivre, et s'il fallait donner sa vie pour protéger sa sienne, alors elle le ferait.

L'intensité dans l'étrange regard de la Vampire frappa Dracula en plein cœur. Elle l'aimait, oui elle aimait ce Vampire, ou plutôt cet Humain, qu'elle avait choisi de transformer pour qu'ils puissent passer l'éternité ensemble.

Cette réalité bouleversa totalement le si solide Vampire. Réalisant soudain qu'il était seul au monde.

- Très bien…, dit-il la mine basse. Je vous laisse à votre vie.

Troublé, Stella n'osa bouger, ne comprenant pas se revirement de situation.

- C'est bon, continua le Vampire. Je vais partir.

- C'est un piège ? Demanda Stella, ne sachant quoi penser.

- Non, tu aimes cet homme, je le vois. Tu es prête à donner ta vie pour lui, je le vois dans tes yeux… tes si jolies yeux. Tu es vraiment devenu magnifique, c'était un bonheur pour moi de t'avoir, mais tu ne m'aimeras jamais… aucune de mes femmes ne m'aiment… aucune d'elles ne sera prête à se battre pour moi. Elles seraient bien trop heureuses de pouvoir se libérer de moi.

Dracula semblait vraiment blessé par cette évidence. Lui qui avait passé sa vie à kidnapper des femmes pour en être entouré se rendait compte qu'il avait passé sa vie entière sans amour.

- Je regrette ce que j'ai fait, je vais rentrer chez moi, poursuivit-il. Je te souhaite d'être heureuse…

Le Vampire aux yeux bleu quitta l'appartement comme si de rien n'était. Stella aida Alaric à se remettre sur pied.

- Ça va ? Demanda-t-elle.

- Je crois…, répondit le garçon. Je suis pas sur d'avoir tout compris.

- C'est pas grave, sourit la jolie fille. Tout ce qu'il faut comprendre c'est que je suis libre à présent et que nous pouvons vivre notre vie comme nous le voulons !

Folle de joie, elle embrassa amoureusement son si précieux amour, tandis que celui-ci l'enlaçait tendrement.

 

 Arrivé dans son château, le premier Vampire se rendit lentement au salon, quatre femmes étaient en train de lire.

- Maria, appela-t-il. Peux-tu aller chercher les autres ? J'ai quelque chose à vous dire.

- Vous avez retrouvé Stella, Maître ? Osa-t-elle demander.

- Oui, vas.

La femme se leva rapidement, laissant son livre sur le canapé, et sorti de la pièce. Dracula se rendit dans son bureau, récupérant toutes ses boîtes de fer avant de retourner au salon. Il fallut dix minutes à toutes ses femmes pour arriver dans la pièce.

- Merci d'être toutes venues, commença le Vampire. Je vous ai convoqué pour vous parler de quelque chose d'important. Cela fait des années et pour certaines cela fait même des siècles que vous êtes ici. Seulement je sais que vous n'êtes pas avec moi de votre plein gré, ni par plaisir.

Il se tourna vers les boîtes posées sur la table.

- Voici des papiers d'identités et de l'argent pour chacune d'entre vous, il y a votre nom sur la boîte qui vous est destiné. Je vous rend votre liberté, vous pouvez partir.

Sans ajouter un mot, il quitta la pièce, retournant s'enfermé dans son bureau. Ses femmes se jetèrent sur les boîtes, pressées de pouvoir s'échapper de leur captivité.

Le Vampire resta dans sa solitude, ne sortant plus pendant plusieurs jours, enfermé dans la même pièce.

Soudain on frappa à la porte. Avant même que l'homme ne puisse répondre, une jolie femme aux cheveux brun et aux yeux bleus ciels, entra. Elle n'était pas très grande et ne semblait pas avoir plus de 17 ans.

- Talya ?

- Excusez-moi, Maître, dit-elle lentement. Je… euh… je voulais savoir si je pouvais rester avec vous.

- Tu… tu veux rester moi ? Répéta le Vampire surpris.

- Oui, je… je vous aime. Depuis toujours… J'étais tellement jalouse de vous voir ramener des femmes au fils des années, expliqua la mignonne Vampire. Maintenant qu'elles sont toutes parties, je n'ai plus peur de vous avouer ce que je ressens. Alors si vous voulez encore de moi… j'aimerais partager votre vie.

Toujours sur le coup de la surprise, le vieux Vampire resta silencieux. Puis il se leva, s'approchant d'un pas hésitant de la jolie fille, il lui attrapa les mains.

- Talya, tu es tout ce que j'ai toujours rêvé…, dit l'homme. Si je me suis entouré de femmes de cette manière c'est parce que je recherchais l'amour. Je pensais qu'être entouré, suffirait à me rendre heureux, la fuite de Stella m'a fait comprendre que vous n'étiez pas heureuse, je n'ai été qu'un égoïste, mais toi tu m'aime, c'est tout ce que je désirais.

- Oh… Maître…,souffla la petite Vampire.

- Je ne suis plus ton maître, la coupa Dracula.

Il prit le visage de la jolie fille entre ses mains avant d déposer un léger baiser sur ses lèvres.

- Je ne veux plus que tu te sente prisonnière, je ne te retiens pas. Tu es libre.

- Mais, je veux pas partir d'ici, je veux restez avec vous… avec toi, se reprit-elle. Je t'aime.

L'enlaçant avec force, Dracula embrassa une nouvelle fois la petite Vampire.

- Je t'aime, moi aussi.

 

Fin."

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